Les chiffres montrent que le diesel est loin d’être délaissé par les automobilistes, surtout quand il s’agit de véhicules d’occasion. Cette tendance à la résilience du marché du diesel soulève quelques questions sur l’avenir de cette technologie controversée.
Sommaire
Les chiffres parlent d’eux-mêmes
Il ne fait aucun doute que le diesel a perdu sa place en tant que premier choix lors de l’achat d’une voiture neuve. Mais les choses sont différentes lorsque l’on se penche sur les ventes de voitures d’occasion. Les chiffres sont implacables et montrent que les consommateurs ont encore largement besoin des véhicules diesel.
Des statistiques révélatrices
La part des immatriculations de voitures d’occasion diesel reste dominante avec près de 59 % en France en 2020. En comparaison, les voitures essence représentaient 38,7 % du marché de l’occasion et les véhicules électrifiés seulement 2,3 %.
Cela contraste fortement avec les immatriculations de voitures neuves, où les véhicules diesel ne représentent plus que 30 % du marché. Ces données montrent clairement que malgré un engouement pour les motorisations alternatives comme l’électrique ou l’hybride, le diesel garde une place prépondérante dans le domaine de l’occasion.
Les raisons derrière cette tendance
Plusieurs facteurs expliquent pourquoi les consommateurs continuent d’opter pour le diesel, en particulier dans le secteur de l’occasion.
Notons avant tout que pour des véhicules roulant un grand nombre de kilomètres par an – souvent supérieur à 20 000 km –, le diesel reste la solution la moins coûteuse. Les automobilistes conscients de cet avantage économique préfèrent se tourner vers des voitures très prisées comme les SUV ou les familiales équipées de moteurs diesel modernes et performants.
Le marché de l’occasion est également influencé par la limitation du choix en matière de modèles électriques ou hybrides abordables. Bien que l’offre se développe, le parc de véhicules électrifiés disponibles à la vente reste encore limité et peu diversifié.
L’autonomie des véhicules électriques toujours problématique
L’autonomie réduite des véhicules électriques constitue un frein important pour une partie des consommateurs. Ces derniers restent assez attachés à la possibilité de parcourir de longues distances sans craindre de tomber en panne d’énergie.
Quel avenir pour le diesel ?
Difficile de prédire l’évolution du marché du diesel dans les années à venir. Mais une chose est sûre : cette technologie continuera d’exister tant qu’elle répondra aux besoins spécifiques de certains automobilistes.
Les constructeurs doivent quant à eux chercher à proposer des alternatives plus écologiques et développer des moteurs Diesel toujours plus propres et performants. Le développement des véhicules hybrides rechargeables pourrait également jouer un rôle clé pour combler le fossé entre essence et électrique.
La nécessité d’une transition progressive
Pour accompagner ce changement de mentalités, mettre en place des mesures incitatives est essentiel pour encourager la transition vers des solutions de mobilité plus durables. Mais n’oublions pas que cette transition doit se faire progressivement et tenir compte des besoins réels des consommateurs.
Bien que le diesel soit encore dominant sur le marché de l’occasion, il est purement logique qu’une adaptation s’opère graduellement. Les politiques publiques et les constructeurs ont un rôle central à jouer dans cet équilibre délicat entre transitions écologiques et réalités économiques.
Antoine Blondain, diplômé de l’Institut de Journalisme Bordeaux Aquitaine (IJBA), une institution qui sert de creuset aux journalistes prometteurs en France. Aujourd’hui, je suis rédacteur, auteur, et journaliste pour le site web journalpremiereedition.com, où je couvre une variété de sujets qui englobent les domaines politiques, culturels et sociaux.
Ma passion pour le journalisme a vu le jour durant mes années de formation à l’IJBA, où j’ai acquis non seulement les compétences techniques nécessaires pour exercer ce métier, mais aussi une éthique professionnelle rigoureuse. L’institut m’a offert un environnement propice pour comprendre les mécanismes complexes qui régissent les médias et la communication en général. Bonne lecture!