Alors que la fin de l’année approche, vous avez peut-être préparé votre budget pour les cadeaux de Noël, sans avoir pris en compte une dépense supplémentaire : les étrennes. Qui doit-on remercier pour les services rendus tout au long de l’année et combien faut-il donner ? Voici nos conseils pour comprendre cette tradition et y participer sans vous tromper.
Sommaire
Pourquoi et à qui donner des étrennes ?
Les étrennes sont une tradition remontant à l’époque romaine, lorsqu’on s’échangeait des pièces de monnaie frappées à l’effigie du dieu Janus, symbole du nouveau départ à l’aube d’une nouvelle année.
Mais elles ont évolué depuis et concernent désormais principalement les personnes qui travaillent dans des services proches de notre quotidien. C’est le cas notamment des éboueurs, facteurs, pompiers, gardiens, concierges et du personnel domestique.
- Éboueurs : ces travailleurs garantissent la propreté de nos rues, ce qui contribue à notre qualité de vie.
- Facteurs : ils assurent chaque jour la distribution du courrier, et bien souvent des colis aussi, particulièrement pendant les périodes de fêtes.
- Pompiers : leur courage et dévouement méritent d’être reconnus, d’autant plus qu’ils sont souvent volontaires.
- Gardiens et concierges : ils contribuent grandement au bon fonctionnement de notre habitation et de notre immeuble en entretenant les parties communes et veillant à la sécurité des lieux.
- Nounous et femmes de ménage : ces personnes prennent soin de nos proches et de notre maison, facilitant notre quotidien.
Quand donner des étrennes ?
La période idéale pour donner les étrennes se situe entre mi-décembre et fin janvier. Mais certains préfèrent les offrir au moment des fêtes de Noël ou du Nouvel An pour profiter de l’ambiance festive. Dans tous les cas, évitez de le faire trop tôt ou trop tard afin que la personne concernée n’ait pas l’impression que vous l’avez négligée ou oubliée.
Comment donner ?
Pour offrir vos étrennes, nous vous invitons à privilégier une enveloppe, dans laquelle vous glisserez un billet ou un chèque libellé au nom de la personne concernée.
Vous pouvez également ajouter un mot ou une carte de vœux pour exprimer votre gratitude et vos souhaits de bonne année. Si vous ne connaissez pas bien la personne, nous vous invitons à penser simplement à inscrire son prénom et éventuellement sa profession sur l’enveloppe, ainsi que votre nom afin qu’elle sache qui lui a fait ce don.
Combien donner ?
Déterminer le montant des étrennes n’est pas toujours évident, d’autant plus que les situations varient en fonction des services rendus et du lien entretenu avec la personne concernée.
Pour autant, nous partageons avec vous quelques exemples de fourchettes généralement pratiquées. Nous vous invitons à prévoir entre 5 et 10 euros par membre de l’équipe des éboueurs, entre 10 et 30 euros pour le facteur, entre 5 et 20 euros pour les pompiers, et entre 50 et 200 euros pour les gardiens et concierges, selon l’étendue des services rendus.
Quant aux nounous et femmes de ménage, nous vous proposons d’opter pour un montant équivalent à la rémunération d’une semaine ou d’un mois de leur salaire.
Nous ne manquerons pas de souligner que donner des étrennes doit rester un geste libre et non imposé. Ces montants ne sont que des indications, chacun est libre de donner plus ou moins, voire de ne pas donner du tout. L’important étant de montrer de la reconnaissance pour les services rendus. Vous pouvez aussi offrir un cadeau ou être particulièrement prévenant tout au long de l’année.
Nous vous rappelons que si les étrennes constituent un moment d’échange privilégié et une source de convivialité, elles ne sont pas une obligation. Chaque individu peut adapter son geste de générosité en fonction de ses possibilités et des liens qu’il entretient avec les personnes concernées.
Sophie Ducrocher est le symbole d’une cheffe de rédaction qui allie avec brio la finesse de l’éditorialiste et la poigne d’une responsable d’équipe. Brillante, déterminée et dotée d’un esprit analytique affûté, elle est diplômée de la prestigieuse École Supérieure de Journalisme de Paris, une institution qui a façonné de nombreux talents du journalisme français.
À la tête de la rédaction du journal Première Édition, Sophie s’illustre par sa capacité à décortiquer les événements actuels avec perspicacité et un sens critique acéré. Son éditorial hebdomadaire est une référence pour les décideurs, les intellectuels et les passionnés d’analyse politique et sociale. Sophie a gravi les échelons du monde journalistique en s’appuyant sur une éthique de travail rigoureuse et une vision novatrice du métier. En tant que cheffe de rédaction, elle impulse une dynamique d’excellence et d’innovation, encourageant ses équipes à explorer des angles originaux et à produire un contenu de qualité qui fidélise un lectorat exigeant.
Elle incarne le rôle d’une éditorialiste influente et d’une meneuse d’hommes et de femmes avec un leadership naturel et respecté. Son engagement pour le journalisme d’investigation et son intuition pour les sujets d’avant-garde font d’elle une voix incontournable dans le paysage médiatique français.