Les régulateurs français lèvent l’interdiction sur Bybit : La plateforme de crypto-monnaies vise désormais une licence MiCA.

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Bybit Lève le Voile de la Régulation en France

La plateforme d’échange de cryptocurrency, Bybit, a récemment été retirée de la liste noire du régulateur financier français, l’Autorité des Marchés Financiers (AMF). Après plus de deux ans de concertations, Bybit se tourne maintenant vers un nouvel objectif : l’obtention de la licence MiCA.

Un Parcours Semé d’Embûches

Suite à deux années d’efforts de conformité et de négociations, l’échange a reçu l’approbation du régulateur français. Après avoir été inscrit sur la liste noire de l’AMF en mai 2022 pour non-conformité avec les réglementations financières locales, Bybit a suspendu ses services pour les résidents français. Les autorités avaient alors mis en garde les investisseurs en les incitant à se tourner vers des échanges régulés.

Ben Zhou, le cofondateur et PDG de Bybit, a annoncé sur X : « Après plus de 2 ans de travail avec le régulateur français à travers de multiples efforts de remédiation, BYBIT est désormais officiellement retiré de la liste noire de l’AMF de France. Licence MiCA à suivre. » Ce coup d’éclat marque un tournant pour la plateforme, qui se concentre dorénavant sur l’acquisition d’une licence MiCA, un certificat réglementaire essentiel pour opérer légalement dans l’Espace Économique Européen (EEE).

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Vers une Expansion dans l’Espace Européen

Avec la barrière réglementaire française levée, Bybit vise maintenant l’obtention de la licence MiCA. Ce cadre, proposé par l’Union Européenne, établit une structure réglementaire uniforme pour les entreprises de cryptomonnaie, permettant aux plateformes autorisées d’opérer librement dans les 30 nations de l’EEE.

Cependant, Bybit doit encore surmonter des défis réglementaires dans d’autres marchés clés. En Malaisie, la Commission des valeurs mobilières a ordonné une cessation d’activité en raison de la non-conformité. En Inde, l’échange a également suspendu ses services suite à une surveillance réglementaire, bien qu’il ait par la suite obtenu une licence locale après avoir payé une amende d’un million de dollars.

Face à cette situation, d’autres entreprises de cryptomonnaie poussent également pour l’approbation de la MiCA, la voyant comme une porte d’entrée pour une expansion en Europe. Des concurrents tels que Bitget, OKX et Crypto.com ont tous cherché ou obtenu des licences MiCA pour s’implanter dans la région.

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