Les options binaires font leur retour en Israël : le régulateur local lance un nouvel avertissement

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La mise en garde de l’Autorité des Valeurs Mobilières d’Israël contre Pocket Option

Récemment, l’Autorité des Valeurs Mobilières d’Israël (ISA) a émis un avertissement concernant la plateforme de trading d’options binaires, Pocket Option, qui cible les traders du pays. Un retour sur les décisions précédentes et le contexte actuel de cette pratique révélateur des enjeux financiers en Israël.

Les options binaires interdites en Israël

Aujourd’hui, les options binaires, jadis un secteur en plein essor, sont devenues illégales en Israël depuis mars 2016, en raison de multiples arnaques. Les entreprises ont alors cherché à vendre leurs services à l’international. La situation s’est aggravée en octobre 2017 avec l’interdiction totale de la commercialisation internationale des options binaires par des Israéliens.

Dans son dernier communiqué de lundi, l’ISA a clairement signalé que Pocket Option propose illégalement ses services aux traders israéliens, soulignant que la plateforme opère « sans permis ni licence ».

Le site web de Pocket Option révèle qu’elle est gérée par une entité enregistrée au Costa Rica et précise qu’elle « ne fournit pas de services aux résidents des pays de l’Espace économique européen, des États-Unis, d’Israël, du Royaume-Uni et du Japon ».

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Un secteur à la fois simple et risqué

Les options binaires sont des produits dérivés permettant aux traders de parier sur l’augmentation ou la diminution de la valeur d’un actif sous-jacent dans un délai déterminé, qui peut varier de quelques secondes à plusieurs jours. Bien qu’une spéculation correcte puisse entraîner des gains significatifs, le trader peut perdre l’intégralité de son capital si le marché évolue dans le sens inverse.

Malgré ces risques, les options binaires ont connu un grand succès en raison de leur simplicité. Toutefois, le secteur a été gangrené par des arnaques, les plateformes opérant souvent en tant que contreparties. De nombreuses plateformes manipulaient même les données du marché pour siphonner le capital des traders.

Face à cette situation, de nombreuses juridictions ont interdit la commercialisation et la distribution des contrats d’options binaires. Israël, qui était devenu un centre névralgique pour ces entreprises, a également suspendu ces pratiques, une décision confirmée par la Cour suprême israélienne.

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Notamment, les États-Unis font partie des rares juridictions à autoriser la distribution des options binaires, mais sous des règlements stricts. Les autorités américaines agissent également contre plusieurs opérateurs illégaux d’options binaires pour fraude.

En parallèle, une autre industrie, celle des contrats d’événements, connaît une expansion rapide. Ces contrats se rapprochent des options binaires, mais ils permettent aux traders de spéculer sur l’issue d’événements tels que des élections, des événements sportifs ou même des conditions climatiques.

La Commodity Futures Trading Commission (CFTC) des États-Unis a précédemment tenté d’arrêter la distribution de contrats d’événements politiques, sans succès. Elle concentre à présent son attention sur les contrats d’événements sportifs et enquête sur Crypto.com et Kalshi. Robinhood a également suspendu la distribution des contrats d’événements liés au Super Bowl suite à une demande formelle du régulateur.

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