La fonction publique française est souvent synonyme d’emplois stables et de salaires assurés. Mais certains agents parviennent à se démarquer en obtenant des rémunérations bien plus élevées que la moyenne. Un récent rapport sur l’état de la fonction publique permet aujourd’hui d’avoir un aperçu des sommes versées aux dix agents les mieux rémunérés en 2022.
Pour rappel, la fonction publique consiste en un ensemble d’individus qui travaillent, sous des juridictions ou encore dans un cadre plutôt intergouvernemental, au niveau des administrations publiques. Sachez aussi qu’en termes de fonction publique, on distingue la fonction publique de l”État (FPE), la fonction publique territoriale (FPT) ainsi que la fonction publique hospitalière (FPH).
Sommaire
Des écarts de salaire importants au sein de la fonction publique
Selon le rapport, la rémunération médiane dans la fonction publique est d’environ 30 000 € brut annuels. Mais cette moyenne cache des disparités importantes puisque certaines catégories d’agents touchent des primes et des indemnités substantielles qui viennent alourdir leur fiche de paie.
Par exemple, les agents de la fonction publique de l’État (FPE) touchent une rémunération d’environ 28 000 € brut annuel médian et les agents de la fonction publique hospitalière (FPH) environ 33 000 € brut annuel médian.
Le top 10 des agents les mieux rémunérés
Au sein du classement des agents les mieux rémunérés, on retrouve majoritairement des dirigeants et cadres supérieurs de la fonction publique. Les montants indiqués sont des sommes brutes annuelles, incluant les primes et indemnités éventuelles. Voici quelques exemples :
- Président-directeur général (PDG) d’une grande entreprise publique : 450 000 €,
- Directeur d’une grande administration : environ 250 000 €,
- Adjoint au directeur d’une grande administration : environ 220 000 €,
- Directeur d’un établissement public : environ 200 000 €,
- Médecin chef dans un hôpital : environ 180 000 €,
- Ingénieur en chef des ponts, des eaux et forêts : environ 150 000 €,
- Professeur des universités classe exceptionnelle : environ 140 000 €,
- Magistrat hors hiérarchie : environ 130 000 €,
- Inspecteur général de l’administration : environ 120 000 €,
- Commissaire divisionnaire de police : environ 110 000 €.
La place des femmes dans le top 10
Le rapport met également en lumière la sous-représentation des femmes dans les postes les mieux rémunérés de la fonction publique.
Parmi ce top 10, seulement trois femmes parviennent à figurer parmi les agents les mieux payés : directrice d’une grande administration (environ 240 000 €), médecin chef dans un hôpital (environ 180 000 €), et professeure des universités classe exceptionnelle (environ 140 000 €).
Les causes de ces rémunérations élevées
Plusieurs raisons peuvent expliquer ces salaires élevés parmi les agents les mieux payés. Tout d’abord, la complexité et les responsabilités liées à certains postes justifient des rémunérations plus importantes et attractives pour attirer les meilleurs profils.
Certaines primes sont également versées en fonction de critères tels que l’ancienneté ou le niveau d’études, ce qui influe également sur les salaires.
Des primes et indemnités variables selon les catégories d’agents
En moyenne, les primes représentent près de 20% du salaire brut annuel des agents. Elles sont particulièrement importantes pour les médecins hospitaliers et les cadres supérieurs de la fonction publique, grâce aux primes de responsabilité et les indemnités de sujétion particulières notamment.
Même si le salaire de base peut être similaire entre différents corps de métier, les écarts peuvent être expliqués principalement par les montants attribués en primes et indemnités.
Une transparence souhaitable pour étudier les disparités salariales
Le rapport permet de mettre en lumière les disparités de rémunération existantes au sein de la fonction publique et d’alerter sur les inégalités salariales entre les hommes et les femmes. Mais cette transparence demeure insuffisante pour comprendre pleinement les mécanismes qui engendrent ces écarts.
Afin de répondre à cette préoccupation, l’amélioration de la transparence dans la répartition des primes et indemnités pourrait permettre de mieux appréhender les causes de ces inégalités et de mettre en place des actions visant à réduire ces écarts.
Sophie Ducrocher est le symbole d’une cheffe de rédaction qui allie avec brio la finesse de l’éditorialiste et la poigne d’une responsable d’équipe. Brillante, déterminée et dotée d’un esprit analytique affûté, elle est diplômée de la prestigieuse École Supérieure de Journalisme de Paris, une institution qui a façonné de nombreux talents du journalisme français.
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