Voici les 9 radars de la DGT en Espagne qui ont explosé leurs amendes, atteignant jusqu’à 500 % d’augmentation.

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La DGT en Espagne : des amendes de vitesse record

En 2023, la Direction Générale de la Circulation (DGT) a enregistré un nombre stupéfiant de contraventions pour excès de vitesse. Avec plus de 3,3 millions d’amendes émises sur l’ensemble du territoire, ce chiffre soulève des questions sur l’efficacité et le but de ces radars, qui semblent plus que jamais être des outils de collecte de fonds.

Un chiffre révélateur

Avec plus de 1 000 radars en activité dans les régions sous supervision de la DGT — exception faite du Pays Basque, de la Catalogne et de la Navarre —, seule une poignée, soit environ 50 radars, est responsable de 30 % de toutes les amendes pour excès de vitesse. En effet, ces 50 appareils ont infligé ensemble plus d’un million de contraventions, un chiffre impressionnant qui témoigne de leur efficacité.

Les radars les plus redoutés

Parmi ces appareils, un radar en particulier se distingue. Situé au kilomètre 20,2 de la M-40 à Madrid, il a enregistré près de 120 000 amendes en un an, marquant une augmentation de plus de 500 % par rapport à l’année précédente. Ce radar, qui a battu tous les records, sanctionne en moyenne 9 845 conducteurs chaque mois, soit environ 325 véhicules par jour.

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En outre, neuf autres radars ont également vu leurs amendes augmenter de manière significative, rendant la route encore plus imprévisible pour les conducteurs. Voici la liste de ces appareils, qui figurent parmi les plus actifs :

  • M-40 (Madrid), km 20,2 : 118 149 amendes
  • A-15 (Navarra), km 127,6 : 49 677 amendes
  • A-55 (Pontevedra), km 9,2 : 45 276 amendes
  • EI-600 (Ibiza), km 9,6 : 44 985 amendes
  • GC-1 (Las Palmas), km 42,2 : 38 240 amendes
  • A-67 (Cantabria), km 195,6 : 19 607 amendes
  • A-8 (Lugo), km 545,1 : 17 618 amendes
  • A-5 (Toledo), km 57,8 : 16 130 amendes
  • A-92 (Séville), km 0,8 : 15 558 amendes

Un débat sur la politique de radar

Face à ces chiffres, Mario Arnaldo, président de l’AEA (Automobilistes Européens Associés), remet en question l’objectif réel derrière la position de ces radars. Selon lui, la DGT doit sérieusement reconsidérer sa politique, car l’installation de ces dispositifs semble davantage dédiée à la collecte de fonds qu’à la prévention des excès de vitesse et des accidents. Il souligne que l’année précédente, la DGT avait atteint un record de 501 millions d’euros de recettes provenant des amendes, soulignant ainsi un besoin urgent de changement dans leur approche.

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