Un nouveau système de plaques d’immatriculation pour les voitures en Espagne : pourquoi celui de la DGT ne répond plus aux attentes.

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La révision du système d’étiquettes environnementales pour voitures en Espagne

Au cours de l’été dernier, Pere Navarro, directeur général de la Direction Générale de la Circulation (DGT) en Espagne, a annoncé une mise à jour imminente du système d’étiquettes environnementales pour les véhicules. Cette révision vise à adapter les critères d’attribution des étiquettes ECO et Zéro Émissions, pour mieux refléter la réalité du marché automobile et éviter que certains véhicules, comme des SUV de luxe, ne bénéficient indûment de ces classifications.

Une évolution nécessaire des critères d’évaluation

Les ajustements proposés sont motivés par le besoin de durcir les critères qui permettent de classifier les voitures comme ECO ou Zéro Émissions, notamment en se basant sur des normes telles que la norme Euro 7 et la future directive sur la qualité de l’air de l’Union Européenne. Actuellement, des véhicules hybrides puissants continuent de bénéficier d’étiquettes qui pourraient ne pas correspondre à leur réelle empreinte écologique. Cependant, la DGT n’a pas encore annoncé de date précise pour la mise en œuvre de ces nouvelles classifications.

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La création d’un système alternatif par la Communauté de Madrid

Face à l’incertitude de la DGT, la Communauté de Madrid, dirigée par le Parti Populaire, a décidé d’avancer avec sa propre initiative. Luis Miguel Torres, directeur général des transports de la région, a révélé qu’un système alternatif complémentaire pourrait être mis en place pour certains types de véhicules. Cette démarche s’inscrit dans le cadre de l’élaboration d’une nouvelle loi sur la mobilité, dont la consultation publique est déjà en cours. Torres a souligné la nécessité d’une révision de la classification actuelle, prenant en compte des paramètres tels que les émissions par habitant.

Le gouvernement de Madrid souhaite également éviter de devenir l’une des régions les plus restrictives en matière de mobilité, contrairement à la Catalogne, qui prévoit des interdictions strictes sur la circulation de certains véhicules d’ici 2028.

Le directeur général a terminé en réaffirmant que la Communauté de Madrid ne stigmatisera pas l’utilisation du véhicule privé, un mode de transport apprécié par une part significative de la population. Ce nouveau cadre devrait engendrer des tensions entre le gouvernement central et la Communauté de Madrid sur la question des normes de classification environnementale des véhicules.

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