Le géant de l’automobile Stellantis se retrouve actuellement au cœur d’une tempête médiatique. En effet, la Californie vient d’infliger une sanction de plus de 4 millions de dollars à l’entreprise pour falsification des émissions de CO2. Cette décision met en lumière les enjeux cruciaux liés à la réglementation environnementale dans l’industrie automobile, incitant à une réflexion sur l’importance de l’innovation durable pour l’avenir du secteur.
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Stellantis sanctionné par la Californie
Le mois de décembre 2024 a marqué une nouvelle salle période pour le géant de l’automobile, Stellantis. La Californie, un des États américains les plus stricts en matière de protection environnementale, a infligé une amende de 4 185 820 dollars à Stellantis pour des infractions remontant aux années 2014-2016. Ces sanctions interviennent après la découverte par le California Air Resources Board (CARB) de faits de tricherie sur les émissions polluantes de certains véhicules de la filiale américaine de Stellantis, FCA US.
Les véhicules impliqués et leurs dérives
L’affaire tourne autour de plusieurs modèles de pick-up, notamment les Ram ProMaster 1500, 2500, et 3500, équipés d’un moteur V6 diesel de 3 litres. Ces véhicules ont été identifiés comme déviant significativement des normes lors de tests de contrôle des émissions. En effet, des dispositifs non approuvés furent utilisés pour contourner les réglementations et les tests de certification d’origine visant la vente de ces modèles en Californie.
Selon les estimations du CARB, ces manquements ont entraîné des émissions supplémentaires de 55 tonnes d’oxyde d’azote dans l’air, compromettant ainsi la qualité de l’air environnant et la santé des résidents. C’est un défi environnemental considérable dans un État déjà en proie à des problématiques de pollution élevée.
Antécédents et amendes récurrentes
Cet événement n’est pas le premier déboire juridique de Stellantis. En 2022, un règlement conjoint a été conclu entre le CARB et le constructeur pour des incidents similaires, mais concernant cette fois les moteurs à essence. Stellantis fut alors contraint de verser 5,6 millions de dollars pour clore l’affaire. De plus, en 2019, le groupe a également été sanctionné pour utilisation de logiciels truquant les émissions sur plus de 100 000 véhicules à travers les États-Unis.
Pour mettre un terme à l’affaire actuelle, une partie de cette amende colossale servira à financer les recherches du CARB pour améliorer la qualité de l’air californien. L’autre partie financera un projet environnemental axé sur la réduction de la vitesse des bateaux dans des zones sensibles.
Comparaison des amendes et infractions passées
Année | Motif | Montant de l’amende (en $) |
2024 | Fraude sur émissions des moteurs diesel | 4 185 820 |
2022 | Fraude sur émissions des moteurs essence | 5 600 000 |
2019 | Utilisation de logiciels de trucage sur moteurs | Montant non spécifié |
La série d’amendes et de sanctions impose à Stellantis de s’aligner sur la stricte réglementation environnementale californienne, essentielle pour la santé publique et le combat contre le réchauffement climatique.
Antoine Blondain, diplômé de l’Institut de Journalisme Bordeaux Aquitaine (IJBA), une institution qui sert de creuset aux journalistes prometteurs en France. Aujourd’hui, je suis rédacteur, auteur, et journaliste pour le site web journalpremiereedition.com, où je couvre une variété de sujets qui englobent les domaines politiques, culturels et sociaux.
Ma passion pour le journalisme a vu le jour durant mes années de formation à l’IJBA, où j’ai acquis non seulement les compétences techniques nécessaires pour exercer ce métier, mais aussi une éthique professionnelle rigoureuse. L’institut m’a offert un environnement propice pour comprendre les mécanismes complexes qui régissent les médias et la communication en général. Bonne lecture!