Dès 2024, un nouveau type de radar automatique prendra place sur les routes françaises. Afin de faire respecter les règles de circulation dans les voies de covoiturage et d’améliorer la sécurité routière, ce dispositif détecte les infractions en analysant l’intérieur des voitures grâce à une technologie thermique. Plusieurs villes sont concernées par ce nouvel équipement.
Concrètement, la circulation automobile est scrutée par le biais de caméras. Celles-ci sont installées sur des mâts ou poteaux, évidemment au bord des routes. Ces caméras filment l’ensemble des événements qui se déroulent dans la voiture, et le traitement des images captées se fait grâce à l’intelligence artificielle (IA), à même de détecter les infractions au Code de la route.
Ce n’est pas tout : un contrôleur humain se charge par la suite de confirmer (ou pas) ce que le logiciel intelligent a repéré.
Sommaire
Un radar thermique pour respecter les règles de circulation
Ce nouveau système de contrôle routier introduit en 2024 est équipé d’une caméra thermique capable de scanner l’intérieur des véhicules. Il permet de détecter le nombre de passagers présents, et vérifier si les automobilistes respectent les règles spécifiques aux voies réservées au covoiturage.
Cette nouvelle technologie pourrait également permettre de repérer d’autres infractions telles que l’utilisation du téléphone portable au volant ou encore le non-port de la ceinture de sécurité. Les conducteurs surpris commettant ces infractions seront exposés à des amendes et sanctions, envoyées de manières automatisées, grâce à l’immatriculation du véhicule.
Fonctionnement du radar thermique
- Détection : la caméra thermique analyse la répartition de la chaleur à l’intérieur du véhicule et détermine le nombre de personnes présentes.
- Identification : en cas de non-respect des règles, le radar capture une image du véhicule et de sa plaque d’immatriculation.
- Sanction : les données recueillies sont transmises aux forces de l’ordre qui pourront prendre les mesures nécessaires.
Les villes concernées par ces nouveaux radars
Plusieurs villes françaises seront équipées de ce dispositif en 2024. Les premières agglomérations où ces nouveaux radars thermiques prendront place sont Paris, Lyon, Marseille, Toulouse, Nice, Bordeaux et Lille. Cette liste est amenée à évoluer dans les prochaines années avec le déploiement progressif de ces équipements sur l’ensemble du territoire français.
Un investissement important pour les collectivités locales
Le coût d’un radar thermique est estimé entre 40 000 et 50 000 €. Les collectivités locales devront prévoir un budget conséquent pour l’installation et la maintenance de ces dispositifs. Mais ces investissements pourraient être compensés par les revenus générés par les amendes liées aux infractions détectées.
Des réactions mitigées
Si certains applaudissent cette initiative visant à faire respecter les règles de circulation et le code de la route et à améliorer la sécurité sur nos routes, d’autres s’inquiètent pour leur vie privée. Ce type de radar semble porter atteinte au droit à l’image et repose sur une surveillance accrue des automobilistes. On est en droit de se poser la question si ces caméras ne seront également pas utilisées pour faire de la reconnaissance faciale.
Les défenseurs de la vie privée en alerte
Face à ces critiques, les autorités assurent que le dispositif est conçu pour préserver l’anonymat des personnes à bord. Les données recueillies par les radars thermiques seraient uniquement conservées en cas d’infraction avérée et ne seraient pas transmises aux compagnies d’assurances ou utilisées à des fins commerciales.
Mais cette argumentation semble ne pas convaincre, en tout cas pas totalement, les associations de défense des droits et des libertés, qui craignent un possible détournement des données et appellent à la vigilance quant au respect du droit à l’image des individus.
Le nouveau radar thermique s’inscrit dans la continuité des politiques de renforcement de la sécurité routière et de lutte contre les mauvaises pratiques au volant. Reste à voir comment ce dispositif sera accueilli par les usagers de la route et si les craintes liées à la vie privée peuvent être apaisées grâce aux garanties proposées par les autorités.
Sophie Ducrocher est le symbole d’une cheffe de rédaction qui allie avec brio la finesse de l’éditorialiste et la poigne d’une responsable d’équipe. Brillante, déterminée et dotée d’un esprit analytique affûté, elle est diplômée de la prestigieuse École Supérieure de Journalisme de Paris, une institution qui a façonné de nombreux talents du journalisme français.
À la tête de la rédaction du journal Première Édition, Sophie s’illustre par sa capacité à décortiquer les événements actuels avec perspicacité et un sens critique acéré. Son éditorial hebdomadaire est une référence pour les décideurs, les intellectuels et les passionnés d’analyse politique et sociale. Sophie a gravi les échelons du monde journalistique en s’appuyant sur une éthique de travail rigoureuse et une vision novatrice du métier. En tant que cheffe de rédaction, elle impulse une dynamique d’excellence et d’innovation, encourageant ses équipes à explorer des angles originaux et à produire un contenu de qualité qui fidélise un lectorat exigeant.
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