Peugeot a récemment annoncé la fin de la production de ses moteurs PureTech, marquant ainsi un tournant dans l’évolution de ses motorisations. Cette décision marque un changement significatif dans la stratégie du constructeur français en matière de motorisation et soulève des questions sur l’avenir de la marque dans le domaine de la technologie automobile.
Une petite révolution automobile s’est opérée chez Peugeot: le moteur PureTech, fleuron de la marque depuis 2012, tire sa révérence. Cette disparition ne signifie pas nécessairement la fin des moteurs essence pour Peugeot, mais l’abandon d’un nom synonyme à la fois de succès et de controverses.
Sommaire
Origine et succès du moteur PureTech
En 2012, Peugeot lançait son moteur 3-cylindres turbo de 1,2 litre, suivant la tendance du down-sizing. Cette tendance visait la réduction de la cylindrée tout en maintenant la puissance grâce à la suralimentation. Ce moteur a rapidement été salué pour ses performances en termes d’accélérations, de couple et d’efficience, surpassant ainsi le 4-cylindres atmosphérique de 1,6 litre. Entre 2015 et 2018, le PureTech a même été élu moteur de l’année par un jury de 70 journalistes.
Points forts du moteur PureTech :
- Réduction des émissions de CO2
- Bonne performance en accélération
- Efficiences énergétiques
Les chevaux de bataille
Cependant, la carrière du moteur PureTech n’a pas été exempte de problèmes. Dès 2020, des problèmes de fiabilité ont commencé à émerger. Le premier rappel massif concernait la courroie de distribution, dont l’émiettement prématuré pouvait causer des casses moteur. En outre, plusieurs utilisateurs ont rapporté des problèmes de surconsommation d’huile, aboutissant à une réputation générale de moteur défectueux dès sa conception.
Problèmes courants :
- Courroie de distribution défectueuse
- Surconsommation d’huile
- Casses moteur
Impact sur le marché de l’occasion
Les déboires du moteur PureTech ont également impacté le marché de l’occasion. Les valeurs de revente des véhicules équipés de ce moteur ont chuté. À tel point que Stellantis, le groupe parent de Peugeot, a parfois préféré racheter des anciens modèles concurrents comme Renault ou Volkswagen à un prix supérieur à ses propres modèles pour éviter de gérer les réclamations liées aux PureTech.
Stratégie future de Peugeot
L’arrêt de la production des moteurs PureTech pourrait marquer un tournant pour Peugeot, s’éloignant ainsi des moteurs qui ont terni sa réputation malgré les tentatives de correction comme le passage à une chaîne de distribution en 2023. La principale mission maintenant pour Peugeot est de développer des nouvelles variantes plus fiables et de se concentrer sur l’amélioration de ses moteurs hybrides et électriques pour l’avenir.
Tableau comparatif
Aspect | Description |
Année de lancement | 2012 |
Tendance suivie | Down-sizing |
Performances | Bonne accélération et couple |
Problèmes majeurs | Fiabilité de la courroie de distribution, surconsommation d’huile |
Réputation | Entachée par des problèmes de conception |
Moteur de l’année | 2015-2018 |
Impact sur le marché | Dévaluation des véhicules équipés |
Stratégie Stellantis | Rachat de modèles concurrents |
Révisions techniques | Changement de courroie à chaîne en 2023 |
Avenir | Développement de moteurs hybrides et électriques |
Antoine Blondain, diplômé de l’Institut de Journalisme Bordeaux Aquitaine (IJBA), une institution qui sert de creuset aux journalistes prometteurs en France. Aujourd’hui, je suis rédacteur, auteur, et journaliste pour le site web journalpremiereedition.com, où je couvre une variété de sujets qui englobent les domaines politiques, culturels et sociaux.
Ma passion pour le journalisme a vu le jour durant mes années de formation à l’IJBA, où j’ai acquis non seulement les compétences techniques nécessaires pour exercer ce métier, mais aussi une éthique professionnelle rigoureuse. L’institut m’a offert un environnement propice pour comprendre les mécanismes complexes qui régissent les médias et la communication en général. Bonne lecture!