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Citroën dévoile le nouvel ë-C3 : une option électrique accessible
Avec le lancement de son dernier modèle ë-C3, Citroën vise à offrir une alternative électrique compétitive sur le marché automobile. Ce véhicule s’annonce comme une option pratique, bien qu’il soit encore soumis à des limitations en termes d’autonomie et de performances.
Une gamme diversifiée à prix attractifs
Citroën a réussi à créer un produit varié avec le nouvel ë-C3, comprenant plusieurs versions à des prix défiant toute concurrence. Le tarif d’entrée de gamme est fixé en dessous des 15 000 euros; toutefois, il est proposé avec un équipement très basique, ce qui attire un public plutôt économique. Pour cette version électrique, nous avons testé le modèle Max, que nous considérons comme la configuration minimale acceptable pour répondre aux exigences actuelles des consommateurs. Ce choix implique de disposer de jantes de 17 pouces, permettant d’exploiter pleinement le potentiel de son excellent châssis.
Sur la version à essence, le châssis se comporte remarquablement bien, mais ce modèle électrique semble faire encore mieux. Le poids supplémentaire de 265 kg, dû à la batterie, impose un réglage légèrement plus ferme des ressorts et des amortisseurs, ce qui s’avère bénéfique. De plus, la présence de disques à l’arrière améliore la puissance et la sensation au freinage. Contrairement à la version à essence, où il est parfois difficile de doser la puissance de freinage, avec lë-C3, le processus est beaucoup plus fluide et contrôlé.
Intérieur et autonomie : un équilibre à trouver
À l’intérieur, l’espace à l’arrière est généreux, tant pour les jambes que pour la tête, mais le relèvement du plancher entraîne un inconfort lors de trajets prolongés. L’autonomie de 320 km, basée sur une batterie de 44 kWh, peut s’avérer suffisante pour un usage urbain mais limite les longs trajets. En adoptant une conduite défensive, de bons rendements peuvent être réalisés, atteignant des moyennes de consommation inférieures aux valeurs officielles, comme 16,3 kWh/100 km. En revanche, une conduite plus classique conduira à une consommation se rapprochant de 18 kWh/100 km.
Il convient également de mentionner que la capacité de charge de l’on-board charger est limitée à 100 kW en courant continu. Cependant, lorsqu’on utilise des chargeurs externes de 50 kW, la réalité est que l’on ne dépasse guère 35 kW pendant de courtes périodes. Pour un remplissage complet de la batterie, il faut compter environ une heure et quart pour passer de 50 à 100 %.
Actuellement, le prix de départ pour le ë-C3 s’élève à 27 000 euros, dans l’attente d’une version d’entrée de gamme prévue à environ 20 000 euros. Bien que ce modèle ne soit pas conçu pour des performances sportives, avec 113 chevaux et une vitesse maximale limitée à 135 km/h, il excelle en usage urbain et périurbain.
Une plateforme adaptée aux besoins du marché
Le ë-C3 repose sur la plateforme Smart Car, issue de la CMP/eCMP, permettant à Citroën d’aligner une gamme complète de véhicules, des versions thermiques aux hybrides à venir. Bien que la conception puisse sembler limiter l’utilisation optimale de l’espace sous le capot pour les mécaniques électriques, l’habitacle est bien pensé et pratique, même si le poids total augmente légèrement.
En résumé, le ë-C3 est sans conteste le modèle le plus raffiné et satisfaisant de la nouvelle gamme C3. Bien que certaines concessions soient à faire pour un prix abordable, ce modèle semble bien se positionner dans la transition vers la mobilité électrique.

Antoine Blondain, diplômé de l’Institut de Journalisme Bordeaux Aquitaine (IJBA), une institution qui sert de creuset aux journalistes prometteurs en France. Aujourd’hui, je suis rédacteur, auteur, et journaliste pour le site web journalpremiereedition.com, où je couvre une variété de sujets qui englobent les domaines politiques, culturels et sociaux.
Ma passion pour le journalisme a vu le jour durant mes années de formation à l’IJBA, où j’ai acquis non seulement les compétences techniques nécessaires pour exercer ce métier, mais aussi une éthique professionnelle rigoureuse. L’institut m’a offert un environnement propice pour comprendre les mécanismes complexes qui régissent les médias et la communication en général. Bonne lecture!