Plusieurs mesures voient continuellement le jour pour améliorer la qualité de l’air dans les villes françaises. Le gouvernement français soutient de plus en plus l’écologie et la santé des Français en incitant à utiliser les transports en commun et en renforçant les mesures visant à réduire les émissions de CO2.
Et toujours dans la même optique, et à l’heure où Les ZFE (Zones à Faible Emission) se développent davantage, il semble qu’une nouvelle réglementation, au sujet de l’interdiction d’une motorisation particulière de certains véhicules, entrera en vigueur en 2024. Ces restrictions seront appliquées en fonction de la vignette Crit’Air des véhicules. Décryptage.
Sommaire
Pourquoi cette interdiction ?
Cette interdiction vise principalement à mettre fin à la circulation de véhicules équipés de moteurs plus polluants, qui ont un impact important sur la qualité de l’air dans les zones urbaines.
Les véhicules concernés sont ceux possédant un moteur diesel Euro 5 et inférieur, qui ne pourront plus être utilisés à partir de 2024. Les conducteurs devront opter pour des modèles de voitures plus récents ou encore mieux, passer au tout électrique.
Des conséquences importantes pour les propriétaires de véhicules concernés
L’impact de cette mesure sera particulièrement ressenti par les propriétaires de véhicules plus anciens qui devront faire face à des coûts supplémentaires, que ce soit pour remplacer leur véhicule ou pour se conformer aux nouvelles exigences en termes d’émissions polluantes.
De nombreux professionnels et particuliers seront également touchés, constatant que leur véhicule perd rapidement de la valeur à mesure que les restrictions concernant les zones de faibles émissions se multiplient.
Les différentes nouvelles règles pour les zones à faibles émissions (ZFE)
Comme mentionné précédemment, l’interdiction des véhicules équipés d’une motorisation non conforme s’inscrit dans le cadre des normes instaurées par les zones à faibles émissions (ZFE) en France. Ces zones ont été mises en place pour réduire la pollution de l’air et inciter les conducteurs à utiliser des moyens de transport moins polluants tels que la voiture électrique ou hybride, le covoiturage et les transports en commun.
La mise en place progressive des ZFE
Les zones à faibles émissions ont commencé à être mises en œuvre en France depuis 2017 avec la création du dispositif Crit’Air. Aujourd’hui, plusieurs grandes villes françaises appliquent déjà ces restrictions, notamment Paris, Lyon, Grenoble et Strasbourg. D’autres agglomérations prévoient des mesures similaires dans les prochaines années.
Comment savoir si votre véhicule est concerné ?
Pour connaître les restrictions qui s’appliquent à votre véhicule, nous vous invitons à vous référer au système Crit’Air. Celui-ci attribue une vignette de couleur en fonction de l’année de première immatriculation du véhicule et de ses émissions polluantes. Pour obtenir cette vignette, rendez-vous sur le site officiel du gouvernement français.
- Vignette Crit’Air 0 : Véhicules électriques et hydrogène,
- Vignette Crit’Air 1 : Véhicules essence, hybride essence et GNV Euro 6,
- Vignette Crit’Air 2 : Véhicules diesel Euro 6 et essence Euro 5,
- Vignette Crit’Air 3 : Véhicules diesel Euro 4 et essence Euro 3,
- Vignette Crit’Air 4 : Véhicules diesel Euro 3,
- Vignette Crit’Air 5 : Véhicules diesel Euro 2.
Notons qu’à partir de 2024, seuls les véhicules équipés d’une vignette Crit’Air 1 ou mieux seront autorisés à circuler dans les zones à faibles émissions. Les propriétaires de véhicules concernés par cette interdiction devront songer dès maintenant à trouver des solutions alternatives pour leurs déplacements.
Au sujet des vignettes Crit’Air, le Ministère de l’Intérieur et des Outre-mer vous met en garde contre quelques tentatives d’hameçonnage :
Quelles solutions pour les automobilistes ?
Face à ces nouvelles réglementations, les conducteurs auront plusieurs options pour continuer à se déplacer sans être pénalisés.
Ils peuvent passer à une voiture électrique, hybride ou à un carburant alternatif (GNV, GPL), ce qui permettra de respecter les nouvelles normes en vigueur. Et pour de nombreux déplacements urbains, ils peuvent privilégier les transports en commun, une alternative efficace et écologique à la voiture personnelle.
Le covoiturage est une excellente solution aussi. En partageant votre véhicule avec d’autres personnes, vous réduisez vos émissions tout en réalisant des économies.
Sans oublier les mobilités douces. Le vélo, la trottinette électrique ou encore la marche sont des moyens de transport vertueux permettant de se déplacer sans polluer. Ils sont d’ailleurs en plein essor dans les zones urbaines. Et récemment, on a même pu découvrir le vélo électrique avec le nouveau moteur révolutionnaire lancé par un géant Allemand de l’automobile !
Avec cette nouvelle réglementation s’inscrivant dans la démarche environnementale du gouvernement français, l’adaptation devient inévitable pour préserver la qualité de vie et la santé publique. Les consommateurs seront incités à adopter des comportements plus responsables pour lutter contre la pollution de l’air.
Antoine Blondain, diplômé de l’Institut de Journalisme Bordeaux Aquitaine (IJBA), une institution qui sert de creuset aux journalistes prometteurs en France. Aujourd’hui, je suis rédacteur, auteur, et journaliste pour le site web journalpremiereedition.com, où je couvre une variété de sujets qui englobent les domaines politiques, culturels et sociaux.
Ma passion pour le journalisme a vu le jour durant mes années de formation à l’IJBA, où j’ai acquis non seulement les compétences techniques nécessaires pour exercer ce métier, mais aussi une éthique professionnelle rigoureuse. L’institut m’a offert un environnement propice pour comprendre les mécanismes complexes qui régissent les médias et la communication en général. Bonne lecture!