Alors que les chiffres de vente de l’année dernière continuent d’affluer, Maserati fait face à des résultats décevants. Le constructeur italien, sous l’égide de Stellantis, a connu une chute de 57% de ses livraisons. Un panorama qui soulève des questions sur l’avenir de la marque emblématique.
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Baisse significative des ventes de Maserati
Au cours de l’année 2024, Maserati a enregistré des ventes alarmantes, cédant seulement 11,300 voitures, contre 26,600 l’année précédente. Cela représente une perte nette qui laisse son empreinte sur les chiffres globaux de Stellantis, la société mère. Pour mettre ces chiffres en perspective, son concurrent historique Ferrari a vendu 13,752 véhicules, affichant une légère augmentation de 0.7%.
Un marché en pleine évolution
En outre, Lamborghini a presque égalé les performances de Maserati avec 10,700 unités écoulées, soit une augmentation de 5.7%. Ce contexte met en exergue un certain déséquilibre dans l’offre haut de gamme de Stellantis, suggérant que Maserati doit repenser son approche marketing et ses stratégies de vente pour regagner du terrain sur le marché.
Réactions et perspectives d’avenir
Lors d’une récente interview, Carlos Tavares, le PDG de Stellantis, a attribué cette chute des ventes à un mauvais marketing. Santo Ficili, le nouveau CEO de Maserati, a exprimé des réserves similaires, prévoyant que l’entreprise continuera à enregistrer des pertes en 2025, mais espérant un retour à la rentabilité d’ici 2026.
La situation de Maserati soulève également des inquiétudes concernant son avenir au sein de Stellantis. Bien qu’il ait été murmuré qu’une vente de la marque pourrait être envisagée, Stellantis a rapidement démenti ces rumeurs. La marque pourrait bénéficier d’un plan de relance, mais cela dépendra des décisions de la direction qui remplacera Tavares dans les mois à venir.
Conclusion
Alors que Maserati traverse une phase critique, l’année à venir sera décisive pour la marque. Les choix stratégiques qui seront adoptés par la nouvelle direction détermineront si Maserati saura se redresser ou si elle continuera à décliner sur un marché de plus en plus compétitif.
Maserati

Antoine Blondain, diplômé de l’Institut de Journalisme Bordeaux Aquitaine (IJBA), une institution qui sert de creuset aux journalistes prometteurs en France. Aujourd’hui, je suis rédacteur, auteur, et journaliste pour le site web journalpremiereedition.com, où je couvre une variété de sujets qui englobent les domaines politiques, culturels et sociaux.
Ma passion pour le journalisme a vu le jour durant mes années de formation à l’IJBA, où j’ai acquis non seulement les compétences techniques nécessaires pour exercer ce métier, mais aussi une éthique professionnelle rigoureuse. L’institut m’a offert un environnement propice pour comprendre les mécanismes complexes qui régissent les médias et la communication en général. Bonne lecture!