Dans un contexte de tension accrue autour du commerce international, l’administration de Donald Trump, fraîchement installée à la Maison Blanche, a rapidement engagé des réformes qui pourraient bouleverser le secteur automobile américain. Le retrait des États-Unis des accords de Paris sur le climat et l’annonce de nouveaux tarifs douaniers sur les biens importés d’Amérique du Nord soulèvent des inquiétudes majeures, notamment pour le groupe Stellantis, qui pourrait se retrouver en première ligne des conséquences économiques.
Sommaire
Retour sur les nouvelles politiques de Trump
En peu de temps après son accession à la présidence, Donald Trump a signé des décrets qui remettent en cause les efforts de lutte contre le changement climatique. Parmi ces mesures, le retrait des États-Unis des accords de Paris et la fin du Green Deal, ainsi que des initiatives sur les véhicules électriques. Parallèlement, Trump a annoncé une augmentation des tarifs douaniers de 25 % sur les importations en provenance du Canada et du Mexique, une décision qui pourrait avoir de lourdes répercussions sur le commerce et l’industrie automobile en Amérique du Nord.
Stellantis face aux nouveaux défis commerciaux
Le constructeur automobile Stellantis, qui produit près de 40 % des voitures vendues aux États-Unis par le biais d’installations au Canada et au Mexique, pourrait être l’un des premiers touchés par ces changements. Avec la mise en œuvre du nouveau tarif de 25 %, plusieurs modèles américains de Stellantis pourraient devenir non rentables, entraînant des fermetures d’usines et des pertes d’emplois massives. L’attention se concentre donc sur les sites de production et les modèles de véhicules les plus vulnérables à cette situation délicate.
Production de Stellantis au Canada
Au Canada, Stellantis possède son principal site de production à Windsor, en Ontario, où environ 4 200 travailleurs assemblent des modèles emblématiques tels que le Chrysler Pacifica et le Dodge Charger. Ce site a récemment bénéficié d’un investissement de 2,8 milliards de dollars pour moderniser ses lignes de production, avec un accent sur les véhicules hybrides et électriques.
Production de Stellantis au Mexique
Au Mexique, le groupe Stellantis fonctionne à plein régime dans l’assemblage du Jeep Compass et des nouveaux modèles entièrement électriques comme le Jeep Wagoneer S. L’impact potentiel des nouveaux tarifs sur ces installations pourrait ébranler les bases de la production de Stellantis en Amérique du Nord, mettant en péril ses opérations dans la région tout en exacerbant les tensions commerciales entre les États-Unis et ses voisins.

Antoine Blondain, diplômé de l’Institut de Journalisme Bordeaux Aquitaine (IJBA), une institution qui sert de creuset aux journalistes prometteurs en France. Aujourd’hui, je suis rédacteur, auteur, et journaliste pour le site web journalpremiereedition.com, où je couvre une variété de sujets qui englobent les domaines politiques, culturels et sociaux.
Ma passion pour le journalisme a vu le jour durant mes années de formation à l’IJBA, où j’ai acquis non seulement les compétences techniques nécessaires pour exercer ce métier, mais aussi une éthique professionnelle rigoureuse. L’institut m’a offert un environnement propice pour comprendre les mécanismes complexes qui régissent les médias et la communication en général. Bonne lecture!