En 2024, le marché automobile français a vu certaines marques enregistrer des résultats en deçà des attentes, avec moins de 100 ventes de véhicules neufs. Cette situation souligne les défis auxquels font face ces marques sur un marché concurrentiel et évolutif. Voyons de plus près quelles sont ces marques et les raisons de leurs performances limitées.
Sommaire
Les constructeurs en difficulté
En 2024, alors que la plupart des grandes marques automobiles affichent des chiffres de ventes spectaculaires, certaines peinent à dépasser les 100 unités vendues en France. Loin derrière des mastodontes comme Renault, ces constructeurs sont pourtant dignes d’intérêt, qu’il s’agisse de labels prestigieux ou de nouveaux entrants.
Des marques prestigieuses à la peine
Paradoxalement, certaines marques de luxe associées au prestige et à l’innovation n’ont pas réussi à se faire une place au soleil en France. Maserati, malgré le lancement de modèles électriques innovants comme le Grecale Folgore, n’a séduit que 97 acheteurs. De même, une légende comme Aston Martin clôture l’année avec seulement 71 exemplaires écoulés.
Nouveaux entrants et défis du marché
Pour les marques émergentes ou récemment implantées sur le marché français, la bataille a été ardue. Vinfast, un constructeur vietnamien récemment arrivé, a vendu 94 véhicules, tandis que des noms comme Genesis et Polestar, pourtant populaires dans d’autres pays, luttent pour percer avec un seul exemplaire vendu chacun.
Tableau comparatif des ventes
Marque | Ventes en 2024 |
Maserati | 97 |
Cadillac | 98 |
Vinfast | 94 |
Fisker | 74 |
Aston Martin | 71 |
Moke | 56 |
Bentley | 55 |
McLaren | 36 |
DFSK | 36 |
Morgan | 31 |
Les novices et les modèles rares
Il n’est pas étonnant de voir quelques marques presque inconnues ou qui ciblent spécifiquement des niches. Des marques artisanales comme PGO, avec 21 ventes, illustrent ce segment, tandis que des labels plus confidentiels comme Deviallet ne comptabilisent que 8 voitures vendues.
Le futur des marques en difficulté
Face à ces chiffres peu flatteurs, les stratégies marketing, le positionnement produit et les innovations technologiques seront décisives pour ces marques en difficulté. S’adapter aux attentes en matière de systèmes de sécurité avancés et de voitures électriques pourrait leur permettre d’améliorer leurs ventes et de conquérir de nouveaux clients.
Antoine Blondain, diplômé de l’Institut de Journalisme Bordeaux Aquitaine (IJBA), une institution qui sert de creuset aux journalistes prometteurs en France. Aujourd’hui, je suis rédacteur, auteur, et journaliste pour le site web journalpremiereedition.com, où je couvre une variété de sujets qui englobent les domaines politiques, culturels et sociaux.
Ma passion pour le journalisme a vu le jour durant mes années de formation à l’IJBA, où j’ai acquis non seulement les compétences techniques nécessaires pour exercer ce métier, mais aussi une éthique professionnelle rigoureuse. L’institut m’a offert un environnement propice pour comprendre les mécanismes complexes qui régissent les médias et la communication en général. Bonne lecture!