En 2024, Stellantis a subi une chute spectaculaire de 70 % de ses bénéfices, entraînant une perte nette de 133 millions de dollars. La société, qui a enregistré un bénéfice net de 5,5 milliards d’euros (5,7 milliards de dollars), a été affectée par d’importantes pertes sur son marché nord-américain, en raison de la surévaluation de son stock de véhicules. Le PDG de Ram a admis que certaines décisions ont été mal gérées, ce qui a eu des conséquences financières significatives.
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Diminution des bénéfices et conséquences sur le marché
Pour Stellantis, l’année 2024 ne s’est pas déroulée comme prévu. Des pertes considérables ont été enregistrées aux États-Unis, sa région la plus lucrative, dues à des problèmes d’inventaire de véhicules devenus trop onéreux pour le marché cible. Par ailleurs, les marques Ram et Dodge ont connu des transitions difficiles vers de nouveaux modèles, retardant leur arrivée sur le marché à un moment des plus délicats. Tim Kuniskis, le PDG de Ram, a reconnu que l’entreprise a failli à son objectif de mettre sur le marché des Ram 1500 à prix modéré.
Changements au sein de l’entreprise et perspectives d’avenir
La turbulente année 2024 a conduit à la démission soudaine de l’ancien PDG Carlos Tavares, qui était en désaccord avec l’ensemble du conseil d’administration de Stellantis. Un comité directeur intérimaire présidé par John Elkann a depuis mis en place des changements significatifs, particulièrement sur le marché américain. Les PDG des différentes marques ont désormais plus de contrôle, ce qui suscite un nouvel optimisme venant du secteur Fiat Chrysler Automobiles (FCA) au sein de Stellantis.
Perspectives financières et stratégies de croissance
Malgré les défis, Stellantis prévoit un retour à la rentabilité dans la seconde moitié de l’année. Le rapport financier complet de l’entreprise anticipe une marge opérationnelle ajustée dans les chiffres à un chiffre. John Elkann a exprimé son optimisme, précisant que bien que les résultats de 2024 soient en deçà de ce que l’entreprise pouvait espérer, des jalons stratégiques importants ont été atteints. La société reste engagée à améliorer ses performances financières et à gagner des parts de marché.

Antoine Blondain, diplômé de l’Institut de Journalisme Bordeaux Aquitaine (IJBA), une institution qui sert de creuset aux journalistes prometteurs en France. Aujourd’hui, je suis rédacteur, auteur, et journaliste pour le site web journalpremiereedition.com, où je couvre une variété de sujets qui englobent les domaines politiques, culturels et sociaux.
Ma passion pour le journalisme a vu le jour durant mes années de formation à l’IJBA, où j’ai acquis non seulement les compétences techniques nécessaires pour exercer ce métier, mais aussi une éthique professionnelle rigoureuse. L’institut m’a offert un environnement propice pour comprendre les mécanismes complexes qui régissent les médias et la communication en général. Bonne lecture!