Le tricycle électrique solaire Aptera, annoncé à maintes reprises, a fait sa grande révélation lors du CES 2025 à Las Vegas, en s’associant avec la start-up américaine et l’italien Pininfarina pour présenter les résultats de leur collaboration.
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Un design innovant
Le véhicule se distingue par son design aérodynamique, perfectionné grâce à des tests réalisés dans le tunnel à vent de Pininfarina à Grugliasco, en Italie. Les entreprises affirment que « l’Aptera a atteint un des coefficients de traînée les plus bas parmi les voitures de tourisme en production, établissant ainsi une nouvelle norme en matière d’efficacité énergétique dans l’industrie automobile ».
« L’Aptera a vraiment repoussé les limites de ce qui est possible en matière de conception et d’efficacité des véhicules », déclare Giuseppe Bonollo, SVP Business Unit Mobility chez Pininfarina.
Performances prometteuses
Les spécifications du tricycle solaire sont impressionnantes : une autonomie totale de 640 km par charge, dont 64 km sont garantis par les 700 watts de cellules solaires intégrées au véhicule. Cela signifie que « la plupart des utilisateurs pourront l’utiliser au quotidien sans jamais avoir besoin de le brancher à une station de recharge ».
L’Aptera est capable d’accélérer de 0 à 100 km/h en moins de 6 secondes, tandis que son prix (encore prévisionnel) avoisine les 40 000 dollars (environ 32 200 euros). L’entreprise garantit également des économies de carburant de 7 500 dollars (environ 6 000 euros).
Une histoire tumultueuse
La collaboration entre Aptera et Pininfarina a débuté lors des premières étapes de validation du design aérodynamique et promet des contributions techniques encore plus profondes à mesure que l’entreprise se rapproche de la production.
« Nous avons hâte d’élargir notre collaboration alors que le véhicule d’Aptera progresse vers la production », ajoute Alessandro Aquili, responsable du tunnel à vent.
En attendant, le tricycle solaire a connu une histoire mouvementée : conçu en 2019, il devait être commercialisé en 2024, mais des problèmes de financement ont repoussé sa sortie à au moins 2025. Avec sa présence au CES, le moment serait-il enfin venu ?

Antoine Blondain, diplômé de l’Institut de Journalisme Bordeaux Aquitaine (IJBA), une institution qui sert de creuset aux journalistes prometteurs en France. Aujourd’hui, je suis rédacteur, auteur, et journaliste pour le site web journalpremiereedition.com, où je couvre une variété de sujets qui englobent les domaines politiques, culturels et sociaux.
Ma passion pour le journalisme a vu le jour durant mes années de formation à l’IJBA, où j’ai acquis non seulement les compétences techniques nécessaires pour exercer ce métier, mais aussi une éthique professionnelle rigoureuse. L’institut m’a offert un environnement propice pour comprendre les mécanismes complexes qui régissent les médias et la communication en général. Bonne lecture!