Dans un marché des SUV de plus en plus homogène, le Renault Captur semble avoir perdu cette touche d’originalité qui le distinguait autrefois parmi les véhicules urbains. Autrefois pionnier et novateur, qu’en est-il aujourd’hui de son unicité face à une concurrence de plus en plus féroce ?
Sommaire
Une refonte technique pour rester dans la course
La lignée du Renault Captur, qui a largement conquis le marché des SUV urbains, a subi une série d’évolutions notables. En effet, si la première génération a su séduire de nombreux automobilistes, Renault a entrepris un relooking complet de son Captur en 2019. Bien que l’aspect extérieur n’ait que peu changé, c’est dans l’habitacle que les choses se sont vraiment métamorphosées. Ergonomie de pointe, nouveaux matériaux et un confort rehaussé, tout a été repensé pour offrir une expérience de conduite inégalée.
Disparition des moteurs distinctifs
Jadis, le Captur pouvait se targuer d’une palette motorisée variée, allant de l’essence au diesel, sans oublier les déclinaisons hybride et hybride rechargeable. Cependant, la tendance actuelle vers la réduction des coûts et une gestion plus écologique a entraîné la disparition progressive de certains moteurs clés.
Le TCe 160, un 4-cylindres turbo apprécié pour son dynamisme, a été retiré, tout comme la version hybride rechargeable de 160 ch. Ces suppressions laissent le Captur avec seulement deux options principales : un 3-cylindres 1.0 turbo de 90 ch, ou 100 ch en version GPL, et l’hybride 145 ch. Cette réduction marque la fin d’une ère de diversité mécanique qui autorisait Renault à se démarquer dans la catégorie des SUV urbains.
Le choix limité des motorisations
Face à la disparition de ces motorisations, il reste des alternatives pour personnaliser le Captur selon ses besoins. Le Captur TCe 90 affiche une base de prix de 25 700 €, tandis que le Captur ECO-G 100, qui fonctionne au GPL, commence à 25 800 €. Pour ceux optant pour une consommation plus modeste en ville, sans sacrifier la polyvalence, la version E-Tech 145, au prix de départ de 29 400 €, est une option séduisante malgré son coût additionnel.
Implications pour les amateurs de voitures urbaines
Bien que ces changements puissent priver certains amateurs de performances spécifiques, ils redirigent la stratégie de Renault vers une vision plus homogène et écologiquement responsable. Le maintien du moteur hybride E-Tech 145 souligne une orientation claire vers une consommation optimisée, particulièrement en milieu urbain.
Pour les conducteurs à la recherche d’une efficacité de consommation de carburant, cette rationalisation pourrait se révéler être un avantage. Pourtant, ceux qui appréciaient la diversité des motorisations offertes par Renault pourraient regretter cette évolution.
Aspect | Description |
Motorisation retirée | TCe 160 et hybride rechargeable 160 ch |
Moteurs restants | 1.0 turbo 90/100 ch et hybride 145 ch |
Spécificité GPL | Disponible avec le moteur 1.0 ECO-G 100 |
Prix de base TCe 90 | 25 700 € |
Prix de base ECO-G 100 | 25 800 € |
Prix de base E-Tech 145 | 29 400 € |
Ergonomie et Qualité | Priorisées dans la refonte 2019 |
Orientations | Rationalisation et écologie |
Antoine Blondain, diplômé de l’Institut de Journalisme Bordeaux Aquitaine (IJBA), une institution qui sert de creuset aux journalistes prometteurs en France. Aujourd’hui, je suis rédacteur, auteur, et journaliste pour le site web journalpremiereedition.com, où je couvre une variété de sujets qui englobent les domaines politiques, culturels et sociaux.
Ma passion pour le journalisme a vu le jour durant mes années de formation à l’IJBA, où j’ai acquis non seulement les compétences techniques nécessaires pour exercer ce métier, mais aussi une éthique professionnelle rigoureuse. L’institut m’a offert un environnement propice pour comprendre les mécanismes complexes qui régissent les médias et la communication en général. Bonne lecture!