Vous envisagez l’achat d’une voiture d’occasion équipée du moteur 1.2 PureTech ? Ce moteur, bien que réputé pour ses performances et son efficacité, peut présenter des différences selon les modèles et les versions. Il est donc primordial de rester vigilant et de bien vous renseigner pour faire le bon choix. Décortiquons ensemble les subtilités du moteur 1.2 PureTech d’occasion pour vous guider dans votre décision d’achat.
Sommaire
Un moteur répandu malgré sa mauvaise réputation
Depuis son apparition en 2012, le moteur 1.2 PureTech, particulièrement utilisé par le groupe PSA (aujourd’hui Stellantis), a conquis de nombreux véhicules : des petites citadines aux SUV imposants. Cependant, ce moteur, symbolisant initialement l’innovation technologique avec une empreinte écologique réduite, a vu sa réputation ternie par des problèmes de fiabilité bien connus. Malgré cela, il continue à être populaire sur le marché de l’occasion.
Des dénominations multiples selon le modèle
Ce qui complique les choses pour les acheteurs potentiels, c’est la variété de noms sous lesquels le 1.2 PureTech a été commercialisé. Au début, les moteurs ont été identifiés comme 1.2 VTi ou 1.2 THP, surtout dans les véhicules de marques comme Peugeot et Citroën. Cette pluralité d’appellations, déterminée par l’année de fabrication ou le constructeur, complique la tâche pour qui cherche à l’éviter.
Les pièges à éviter
Lors de l’achat d’un véhicule d’occasion avec ce moteur, soyez attentif aux marques qui ont camouflé le nom PureTech derrière d’autres terminologies. Ainsi, Opel a préféré l’appellation 1.2 ou 1.2 Turbo. Un acheteur averti devrait se méfier de ces appellations trompeuses qui pourraient masquer les mêmes problèmes de fiabilité que ceux rencontrés par le moteur originel.
Partenariats ayant engendré le moteur
Le moteur 1.2 PureTech dépasse le cadre du groupe PSA et figure également chez des partenaires comme Toyota, qui l’intègre sous une autre nomenclature dans son Proace City à partir de 2019. Ainsi, les acheteurs doivent être conscients que même des marques réputées pour leur fiabilité ont adopté ce moteur, sous une forme parfois moins fiable.
Apparence nouvelle, améliorations incertaines
En 2023, une nouvelle génération du moteur a été introduite, sans l’étiquette PureTech. Les changements réalisés, notamment le passage à une chaîne plutôt qu’une courroie pour certaines versions, visent à corriger les défauts du passé. Néanmoins, faute de recul, il est difficile de garantir que ces modifications améliorent significativement la fiabilité.
Modèle Commercial | Nom du Moteur | Problèmes Connus |
Peugeot 208 | 1.2 VTi / PureTech | Usure courroie, consommation d’huile |
Peugeot 308 | 1.2 e-THP | Usure courroie, consommation d’huile |
Opel Crossland X | 1.2 Turbo | Usure courroie, consommation d’huile |
Opel Mokka | 1.2 Turbo | Usure courroie, consommation d’huile |
Toyota Proace City | 1.2 VVTi | Usure courroie, consommation d’huile |
En conclusion, bien que le moteur 1.2 PureTech ait été largement utilisé, sa fiabilité a souvent été remise en question. Les acheteurs doivent donc être bien informés des différentes appellations et des possibles problèmes associés avant toute acquisition.
Antoine Blondain, diplômé de l’Institut de Journalisme Bordeaux Aquitaine (IJBA), une institution qui sert de creuset aux journalistes prometteurs en France. Aujourd’hui, je suis rédacteur, auteur, et journaliste pour le site web journalpremiereedition.com, où je couvre une variété de sujets qui englobent les domaines politiques, culturels et sociaux.
Ma passion pour le journalisme a vu le jour durant mes années de formation à l’IJBA, où j’ai acquis non seulement les compétences techniques nécessaires pour exercer ce métier, mais aussi une éthique professionnelle rigoureuse. L’institut m’a offert un environnement propice pour comprendre les mécanismes complexes qui régissent les médias et la communication en général. Bonne lecture!