Il est bien connu que les voitures électriques sont plus onéreuses à l’achat que leurs homologues thermiques. Mais de nombreuses études montrent qu’à l’usage, les coûts d’entretien et de réparation d’une voiture électrique sont nettement inférieurs. L’investissement initial dans un véhicule électrique finit sans doute par être rentabilisé au fil du temps.
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Des chiffres norvégiens pour appuyer cette tendance
En s’appuyant sur les données fournies par l’administration norvégienne chargée des véhicules motorisés, le site spécialisé Electrek a comparé les coûts d’entretien et de réparation des voitures électriques et thermiques en Norvège.
Il ressort de cette étude que les dépenses liées au fonctionnement et à l’entretien d’un véhicule électrique après cinq ans ne représentent que 40 % du coût total pour une voiture thermique. Après dix ans, cette proportion passe à environ deux tiers, toujours en faveur des voitures électriques.
Moins de pièces, moins d’usure : les raisons de cette économie
Mais alors, pourquoi les voitures électriques sont-elles plus économiques en termes d’entretien et de réparation ? Voici les principaux éléments qui expliquent cet écart :
- Moins de pièces mécaniques : contrairement aux moteurs thermiques, dont la technologie requiert un grand nombre de pièces mécaniques en mouvement (moteur, transmission, refroidissement…), les véhicules électriques disposent d’un système de traction électrique très simplifié. Cela se traduit par moins de pièces à remplacer ou à entretenir.
- Usure moins rapide des composants : la plupart des véhicules électriques sont équipés de freins régénératifs, ce qui réduit significativement l’usure des disques et des plaquettes. Le couple instantané délivré par les moteurs électriques permet d’éviter une sollicitation trop importante de certains organes tels que la transmission et les cardans, contribuant à prolonger leur durée de vie.
- Aucune consommation d’huile et de liquides : comme indiqué précédemment, les modèles électriques ne consomment pas d’huile moteur, ce qui représente des coûts d’entretien plus faibles. Et même si les batteries nécessitent parfois d’être refroidies par liquide caloporteur, elles n’utilisent notamment pas de liquide de refroidissement, éliminant là encore une intervention intéressante d’un point de vue budgétaire.
Un bilan total avantageux pour la voiture électrique
En prenant en compte tous ces facteurs, il apparaît que l’entretien et la réparation d’une voiture électrique coûtent globalement moins cher que ceux d’une voiture thermique. Cette économie cumulée avec les économies réalisées sur le carburant (électricité moins coûteuse que l’essence ou le diesel) permet de compenser le surcoût à l’achat des véhicules électriques.
Des différences selon les marques et les modèles
Ces chiffres généraux sont à relativiser selon les marques et les modèles. Certaines marques proposent des véhicules électriques dont l’écart de prix à l’achat avec leur équivalent thermique est plus faible, ce qui peut influencer le temps nécessaire pour rentabiliser cet investissement.
La durée de vie et le coût des batteries peuvent également varier d’un modèle à l’autre, et impacter le bilan financier global.
Une tendance qui devrait se confirmer à court terme
Avec la volonté croissante des gouvernements d’encourager l’utilisation de voitures électriques pour lutter contre le changement climatique et améliorer la qualité de l’air, nous pouvons nous attendre à voir cette tendance se renforcer dans les années à venir.
Les constructeurs automobiles continuent d’investir dans la recherche afin d’améliorer l’autonomie des véhicules électriques et de réduire leurs coûts de production.
Si l’achat d’une voiture électrique représente un investissement important au départ, son entretien sera globalement moins coûteux à long terme. Les conducteurs qui choisissent de passer au véhicule électrique peuvent s’attendre à réaliser des économies sur le long terme, tout en contribuant à la protection de l’environnement.
Antoine Blondain, diplômé de l’Institut de Journalisme Bordeaux Aquitaine (IJBA), une institution qui sert de creuset aux journalistes prometteurs en France. Aujourd’hui, je suis rédacteur, auteur, et journaliste pour le site web journalpremiereedition.com, où je couvre une variété de sujets qui englobent les domaines politiques, culturels et sociaux.
Ma passion pour le journalisme a vu le jour durant mes années de formation à l’IJBA, où j’ai acquis non seulement les compétences techniques nécessaires pour exercer ce métier, mais aussi une éthique professionnelle rigoureuse. L’institut m’a offert un environnement propice pour comprendre les mécanismes complexes qui régissent les médias et la communication en général. Bonne lecture!