La société de location de véhicules Hertz a annoncé qu’elle allait vendre environ 20 000 de ses véhicules électriques à travers le monde, en raison d’une demande insuffisante.
Alors que la compagnie faisait partie des premières à investir massivement sur ce type de véhicules en 2021, elle fait aujourd’hui face aux réalités du marché. La vente de cette partie de la flotte électrique entraînera une dépréciation de 245 millions de dollars sur le chiffre d’affaires prévu pour l’année 2023.
Hertz détient actuellement 11 % de son parc automobile américain sous forme de voitures électriques, soit environ 60 000 véhicules. Un tiers de cette flotte propre va donc être liquidé.
Pour rappel, Hertz se positionne comme leader mondial de la location de véhicules, et opère à travers 8 300 agences dans près de 150 pays. Forte de ses 100 ans d’expérience, la marque est fière de proposer une flotte de véhicules réputés pour leur excellente qualité, et veille toujours à proposer un service client haut de gamme.
Sommaire
Un virage vers les véhicules thermiques redouté par les défenseurs de l’environnement
L’annonce de la vente des voitures électriques et la réorientation partielle vers les véhicules thermiques inquiètent les défenseurs de l’environnement, qui craignent un ralentissement des efforts de l’industrie automobile pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et lutter contre le changement climatique.
Les raisons expliquant la faible demande pour les voitures électriques
Plusieurs facteurs pourraient expliquer la faible demande pour les véhicules électriques proposés par Hertz. En voici les principaux :
- Les coûts plus élevés d’achat et de location de ce type de véhicules, qui peuvent décourager certains clients.
- Le manque d’infrastructures de recharge rapides et pratiques dans certaines zones, limitant l’autonomie et la mobilité des utilisateurs de voitures électriques.
- La méconnaissance du grand public concernant les véhicules électriques et leurs performances, ainsi que les avantages environnementaux et économiques à long terme qu’ils offrent par rapport aux modèles thermiques traditionnels.
Conséquences pour Hertz sur le marché boursier
L’annonce de cette vente a été sanctionnée à Wall Street, où l’action du loueur Hertz a cédé plus de 4 % peu après l’ouverture. L’année dernière, le titre avait déjà chuté de 32 %. Hertz prévoit d’ailleurs de réinvestir une partie des revenus tirés de la vente de ces 20 000 véhicules électriques dans l’acquisition de nouveaux véhicules thermiques.
Mais les détails de cette opération restent encore incertains, la compagnie souhaitait peut-être augmenter sa part de véhicules hybrides plutôt que de se tourner uniquement vers des modèles entièrement thermiques.
Des efforts supplémentaires nécessaires pour favoriser l’adoption des véhicules électriques
Les défis rencontrés par Hertz mettent en lumière les obstacles qui subsistent dans la promotion et l’acceptation généralisée des voitures électriques.
Pour réaliser un passage à grande échelle vers ce type de technologie, plusieurs actions doivent être mises en place dont augmentation des incitations fiscales et financières pour encourager l’achat et la location de véhicules électriques, ainsi que le développement d’un réseau d’infrastructures de recharge rapide et facile d’accès pour offrir une meilleure autonomie aux utilisateurs.
Sans oublier la nécessité de mener des campagnes d’information et de sensibilisation auprès du grand public pour changer les perceptions et les préjugés concernant les véhicules électriques.
La vente d’un tiers de ses véhicules électriques par Hertz montre que la transition écologique reste un défi de taille pour l’industrie automobile. Face à ces difficultés, poursuivre les efforts de sensibilisation du public et d’amélioration des infrastructures est fondamental afin de promouvoir l’adoption généralisée de ce type de technologies plus respectueuses de l’environnement.
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