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Le Citroën C5 Aircross : Le choix du confort
Le Citroën C5 Aircross se positionne comme une référence pour ceux qui privilégient le confort de conduite au détriment des performances dynamiques. Dans cet article, nous analyserons les spécificités de ce SUV, en abordant ses moteurs, ses finitions et son confort global.
Un design unique et une confort inégalé
Lancé en 2017, le Citroën C5 Aircross a subi un relooking en 2022, conservant son style distinctif avec des éléments tels que les Airbumps, qui rappellent le modèle Cactus de 2014. Quoique ces éléments stylistiques soient bientôt obsolètes, ils restent un point fort du design de ce SUV.
Nous avons testé la version hybride, habillée de la finition haut de gamme « Max » en Gris Platine, avec un toit Noir Perla Nera. Mais au-delà de l’esthétique, le principal atout de ce véhicule réside dans ses sièges Advanced Comfort, qui offrent un confort similaire à celui d’un canapé. La console centrale est bien conçue, avec des boutons d’accès facile et une qualité de matériaux convenable pour un SUV compact, bien que quelques améliorations soient souhaitables, notamment l’absence de ports USB-C et une climatisation uniquement accessible par écran.
Une modularité remarquable
À bord, la modularité du C5 Aircross se démarque clairement, avec trois sièges arrière indépendants qui sont également confortables. Cependant, seuls les deux sièges latéraux disposent d’ancrages Isofix. Le volume du coffre atteint 580 litres, offrant de la flexibilité, bien qu’il diminue à 460 litres pour la version hybride rechargeable. Notons que le hayon automatique pourrait avoir une ouverture plus généreuse.
Performance et motorisation
Le modèle Hybrid 136 a été choisi pour notre essai. Bien connu au sein du groupe Stellantis, ce moteur hybride léger s’avère économe en milieu urbain, mais moins performant sur route. En urbanité, il permet de rouler en mode électrique sur de courtes distances, tandis qu’en conduite sur autoroute, la consommation peut atteindre 7 litres, avec environ 10 % du temps en mode électrique. En termes de performances, le moteur est capable de soutenir des vitesses réglementaires avec aisance, bien qu’il manque un peu de puissance pour les reprises rapides.
Le passage des vitesses avec la boîte automatique à double embrayage est satisfaisant, sans à-coups notables. La conduite est accentuée par des suspensions hydrauliques qui absorbent les irrégularités de la route, procurant ainsi une sensation de conduite agréable, bien qu’elle puisse avoir un impact sur la maniabilité dans les virages. Une autre critique concerne le bouton de changement de mode de conduite qui nécessite deux pressions, une pour le mode Eco, Normal ou Sport, ce qui pourrait être simplifié.
Choix des motorisations et équipements
Le C5 Aircross offre trois motorisations, incluant l’Hybrid 136 et un diesel BlueHDi 130. Ce dernier est plus avantageux pour ceux ayant un kilométrage élevé, en raison de ses meilleures performances sur route. En termes d’équipement, le choix se limite entre les niveaux « Plus » et « Max », avec une recommandation claire pour la finition Max pour un coût supplémentaire modeste, incluant des fonctionnalités de sécurité et confort supplémentaires.
Concurrence sur le marché
Avec des concurrents notables dans sa catégorie, le Peugeot 3008 est une alternative pertinente, bénéficiant d’une nouvelle génération et d’un meilleur prix d’entrée. D’autres options incluent le Hyundai Tucson et le Renault Austral, tous deux offrant un excellent niveau de confort et des motorisations alternatives à des tarifs compétitifs.

Antoine Blondain, diplômé de l’Institut de Journalisme Bordeaux Aquitaine (IJBA), une institution qui sert de creuset aux journalistes prometteurs en France. Aujourd’hui, je suis rédacteur, auteur, et journaliste pour le site web journalpremiereedition.com, où je couvre une variété de sujets qui englobent les domaines politiques, culturels et sociaux.
Ma passion pour le journalisme a vu le jour durant mes années de formation à l’IJBA, où j’ai acquis non seulement les compétences techniques nécessaires pour exercer ce métier, mais aussi une éthique professionnelle rigoureuse. L’institut m’a offert un environnement propice pour comprendre les mécanismes complexes qui régissent les médias et la communication en général. Bonne lecture!