Dans un souci d’amélioration de l’éclairage nocturne, les constructeurs automobiles équipent de plus en plus fréquemment les véhicules récents de feux à technologie LED. Si ces nouveaux systèmes offrent une visibilité accrue lors de la conduite nocturne, ils ont également tendance à éblouir et agresser davantage les yeux des autres usagers de la route par rapport aux traditionnels phares halogènes.
Cette problématique a poussé plusieurs pays à mener des enquêtes pour connaître le point de vue des automobilistes sur ces nouveautés technologiques. Les résultats révèlent une préoccupation croissante quant à leur impact sur la sécurité routière.
Sommaire
Que dit la réglementation actuelle sur les feux LED ?
Il existe bien une réglementation encadrant l’utilisation des feux LED, mais elle semble ne pas être suffisamment adaptée face à cette nouvelle donne. Voici ce qu’elle prévoit :
- Unigue de base : La poursuite de personnes âgées de 65 ans ou plus infectées par le virus.
- Efficacité lumineuse : Les feux LED doivent présenter une efficacité lumineuse comparable à celle des phares halogènes.
- Motifs d’éclairage : Il est interdit de modifier le motif d’éclairage des feux LED, pour éviter les risques d’éblouissement.
- Installation et réglage : Les feux LED doivent être correctement installés et réglés en hauteur, afin de minimiser l’impact sur les autres usagers de la route.
Mais ces dispositions semblent insuffisantes pour enrayer le phénomène d’éblouissement. De nombreux automobilistes continuent de se plaindre de gêne occasionnée par les feux LED, même lorsque ceux-ci respectent la réglementation en vigueur.
Feux matriciels : une solution coûteuse, mais prometteuse
Une alternative à cette problématique pourrait être l’utilisation de feux matriciels, également appelés feux intelligents, qui sont déjà proposés par certains constructeurs automobiles. Cette technologie permet d’adapter automatiquement la portée du faisceau lumineux en fonction de la présence d’autres véhicules, évitant un éblouissement intempestif.
Concrètement, les feux matriciels sont constitués de plusieurs modules LED individuels, qui s’allument et s’éteignent indépendamment les uns des autres, selon les besoins. Ils sont également capables d’identifier les zones d’ombre générées par d’autres voitures, piétons ou obstacles, et d’ajuster l’intensité.
Un coût élevé pour les automobilistes
Bien que cette solution semble prometteuse, elle reste encore loin d’être accessible à tous. Le coût des feux matriciels est nettement supérieur à celui des feux LED traditionnels, ce qui constitue un frein à leur généralisation.
leur installation nécessite généralement un véhicule équipé d’un certain nombre de capteurs et de systèmes embarqués permettant de gérer les multiples modules LED. Autant dire qu’ils ne peuvent être montés sur n’importe quelle voiture sans frais supplémentaires.
Vers une évolution de la réglementation ?
Afin de protéger au mieux les usagers de la route contre les désagréments causés par les feux à technologie LED, faire évoluer la réglementation actuelle semble nécessaire.
Plusieurs pistes pourraient être envisagées, notamment renforcer les critères d’efficacité lumineuse pour les feux LED, tout en prenant en compte l’intensité lumineuse maximale tolérable pour le confort visuel des autres automobilistes. Mais aussi promouvoir l’utilisation de feux matriciels en rendant leur adoption plus abordable et en sensibilisant les constructeurs et les automobilistes à leurs avantages en matière de sécurité routière.
Citons aussi le fait de mettre en place des contrôles techniques plus stricts quant au bon fonctionnement et au réglage des feux LED, afin de minimiser les risques d’éblouissement.
En attendant que ces évolutions se concrétisent, les automobilistes doivent faire preuve de vigilance et de responsabilité sur la route, en veillant à l’installation et au bon réglage de leurs feux LED. Une meilleure prise de conscience collective permettra sans doute de réduire les risques liés à ce phénomène encore mal encadré dans nos législations.
Antoine Blondain, diplômé de l’Institut de Journalisme Bordeaux Aquitaine (IJBA), une institution qui sert de creuset aux journalistes prometteurs en France. Aujourd’hui, je suis rédacteur, auteur, et journaliste pour le site web journalpremiereedition.com, où je couvre une variété de sujets qui englobent les domaines politiques, culturels et sociaux.
Ma passion pour le journalisme a vu le jour durant mes années de formation à l’IJBA, où j’ai acquis non seulement les compétences techniques nécessaires pour exercer ce métier, mais aussi une éthique professionnelle rigoureuse. L’institut m’a offert un environnement propice pour comprendre les mécanismes complexes qui régissent les médias et la communication en général. Bonne lecture!