Sommaire
Les astuces pour contester une amende radar en Espagne
Les amendes pour excès de vitesse peuvent constituer une véritable épine au pied des conducteurs, notamment lorsque celles-ci sont inattendues. Récemment, des automobilistes ont identifié des erreurs communes dans les contraventions, ouvrant la voie à des réclamations légitimes. Voici un aperçu des marges d’erreur des radars et de la manière dont elles peuvent influer sur le montant des amendes.
Les marges d’erreur des radars
Selon Juan Carlos Toribio, ancien membre de la Guardia Civil, le premier document à consulter pour contester une amende est l’Annexe IV du Real Decreto Legislativo 6/2015. Cette annexe précise les sanctions et les points qui peuvent être retirés pour excès de vitesse, allant des infractions légères aux très graves. Il est également essentiel de se référer aux tableaux 1 et 2 de l’Annexe XII de l’Ordre ICT/155/2020, qui établit la réglementation sur le contrôle métrologique des appareils, y compris les radars de vitesse. Ces documents permettent d’identifier rapidement les erreurs maximales acceptées.
Cas pratiques pour la contestation d’amendes
En examinant ces textes, plusieurs situations peuvent être prises en compte. Pour les radars fixes de moins d’un an, la marge d’erreur est de 3 km/h pour des vitesses inférieures à 100 km/h et de 3 % au-delà. En revanche, si le radar a plus d’un an et est régulièrement révisé, les marges passent à 5 km/h pour les vitesses inférieures à 100 km/h et à 5 % pour les plus élevées. Ces différences peuvent permettre à certains conducteurs d’éviter des sanctions plus lourdes.
Un exemple concret illustré par Toribio montre qu’un conducteur excédant une vitesse de 90 km/h à 123 km/h peut initialement se voir infliger une amende de 300 euros et 2 points. Toutefois, après application de la marge d’erreur, la vitesse réelle pourrait être considérée comme 116 km/h, réduisant l’amende à 100 euros, sans retrait de points. Il est donc crucial de vérifier que les marges d’erreur ont été correctement appliquées afin d’éviter des sanctions injustifiées.

Antoine Blondain, diplômé de l’Institut de Journalisme Bordeaux Aquitaine (IJBA), une institution qui sert de creuset aux journalistes prometteurs en France. Aujourd’hui, je suis rédacteur, auteur, et journaliste pour le site web journalpremiereedition.com, où je couvre une variété de sujets qui englobent les domaines politiques, culturels et sociaux.
Ma passion pour le journalisme a vu le jour durant mes années de formation à l’IJBA, où j’ai acquis non seulement les compétences techniques nécessaires pour exercer ce métier, mais aussi une éthique professionnelle rigoureuse. L’institut m’a offert un environnement propice pour comprendre les mécanismes complexes qui régissent les médias et la communication en général. Bonne lecture!