Dans l’univers des voitures classiques : découvrez la Toyota Supra A80 (1993–2002), un coupé alliant fiabilité et rapidité.

Temps de lecture : 2 minutes

Le Toyota Supra A80 : un coupé iconique des années 90

Le Toyota Supra A80, produit entre 1993 et 2002, est devenu une véritable légende dans le monde des voitures de sport. Conçu principalement pour le marché américain, ce modèle se distingue par ses performances, son confort et son caractère accessible au conducteur quotidien. Cet article examine les spécificités techniques du Supra A80, ses moteurs et ses évolutions de prix sur le marché des voitures classiques.

Un design pensé pour la performance et le confort

Lors de son développement, Toyota a orienté la conception du Supra A80 en pensant à un public américain. Comparable à d’autres coupés japonais de l’époque — à l’exception des modèles comme le Mazda RX-7 ou le Honda NSX — le Supra se caractérisait par une suspension souple qui favorisait les accélérations en ligne droite et offrait une facilité de conduite appréciable. Un incident marquant souligne cette accessibilité : un conducteur a pu maîtriser un virage serré avec aisance, mettant en évidence la convivialité du véhicule. La structure du Supra A80 partage des éléments avec le Toyota Soarer et le Lexus SC, surtout sur les modèles destinés au marché nord-américain, où Toyota s’est fait un nom dans l’optimisation de la suspension.

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Les moteurs puissants du Toyota Supra A80

La gamme de moteurs pour le Supra A80 était variable selon les régions. En Europe, deux versions du moteur six cylindres en ligne 2JZ étaient courantes. Le premier, le 2JZ-GE, était une version atmosphérique offrant une puissance de 223 CV à 5 800 tours/minute. Bien qu’il ait efficacement propulsé le coupé lors des trajets quotidiens, il restait en deçà de la version biturbo, le 2JZ-GTE, qui développait 330 CV. Ce dernier intégrait deux turbocompresseurs séquentiels, élaborés en collaboration avec Hitachi, promettant des performances impressionnantes et une grande réactivité à l’accélérateur.

Concernant les transmissions, la boîte de vitesses manuelle six rapports Getrag 233 se montrait efficace. Une transmission automatique à quatre rapports était également disponible, bien que moins fréquemment rencontrée. À partir de 1997, le modèle a été équipé d’un différentiel Torsen, remplaçant le différentiel libre précédent, améliorant ainsi la traction et le contrôle sur route.

État actuel et prix du Toyota Supra A80

Aujourd’hui, l’offre de Supra A80 en Europe reste relativement intéressante, malgré une forte augmentation des prix. Autrefois, les modèles atmosphériques se vendaient entre 5 000 et 10 000 euros, tandis que les biturbo étaient entre 15 000 et 40 000 euros. Actuellement, il est difficile de dénicher un modèle en bon état à moins de 30 000 euros. Les modèles biturbo commencent autour de 50 000 euros, atteignant parfois 100 000 euros pour les exemplaires réputés bien conservés et peu kilométrés. La demande croissante pour ce modèle emblématique témoigne de son statut incontesté sur le marché des voitures classiques.

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Les faiblesses à surveiller

Les propriétaires potentiels du Supra A80 doivent également être vigilants quant à certains points faibles. Des modifications telles que l’utilisation de câbles de bougie de meilleure qualité peuvent être acceptables, mais d’autres, comme des turbocompresseurs différents, doivent être évitées. Le manque de protection pour l’intercooler peut également poser problème. Les moteurs électriques des fenêtres se montrent sensibles à l’usure, et des défaillances du compresseur de la climatisation peuvent survenir dans les unités fortement exploitées. Une inspection minutieuse s’impose donc pour garantir un investissement judicieux dans ce coupé d’exception.

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