L’année 2023 aura été marquée par une série de mauvaises nouvelles pour l’industrie du vélo électrique. La dernière en date, la mise en liquidation judiciaire de la marque française Larrun, qui avait pourtant fait preuve d’une grande ambition dans le développement de ses produits. Rencontre avec son dirigeant pour comprendre les raisons de cette chute.
Sommaire
L’espoir déçu de la start-up française
Motivés par l’essor du marché des vélos électriques et souhaitant participer à la transition écologique, les fondateurs de Larrun avaient lancé leur entreprise avec envie.
La start-up basque avait même évoqué des projets révolutionnaires tels qu’un cadre en fibre de lin. Malheureusement, il semblerait que les ambitions n’aient pas suffi à maintenir l’entreprise à flot. Ce nouvel épisode vient confirmer que le secteur du vélo électrique est difficilement maîtrisable, même pour les plus avides.
Les causes de la faillite
Pour rester compétitifs sur le marché, les dirigeants de Larrun ont choisi de miser sur l’innovation, notamment grâce au fameux cadre en fibre de lin. Les coûts de développement de ce dernier se sont avérés astronomiques et peuvent avoir contribué à la situation financière délicate de la start-up.
Sans oublier que le marché des vélos électriques est en croissance exponentielle depuis plusieurs années. Cela signifie qu’il y a une pléthore d’acteurs présents sur ce marché, tant nationaux qu’internationaux. Dans un tel contexte, il reste difficile pour une jeune entreprise comme Larrun de tirer son épingle du jeu et de se faire une place parmi les géants du secteur.
Notons également que les dirigeants de Larrun ont admis avoir rencontré des problèmes de gestion financière, notamment à cause d’une mauvaise estimation des coûts induits par le développement de leur gamme de vélos électriques. La situation de crise économique mondiale n’a pas aidé et les liquidités ont fini par manquer pour maintenir l’activité.
Les conséquences pour le marché français des vélos électriques
Cette nouvelle faillite pose la question de l’avenir des entreprises françaises face aux géants mondiaux du vélo électrique. Si certaines réussissent encore à se démarquer, le naufrage de Larrun met en exergue que le combat peut s’avérer difficile.
Les conséquences pourront être diverses : renforcement de la position des acteurs majeurs, au détriment des petites entreprises locales, remise en question des investissements dans l’innovation, par peur de revivre la situation de Larrun, consolidation des entreprises françaises autour de synergies pour rester compétitives face aux géants mondiaux…
Quel avenir pour Larrun ?
Le dirigeant de Larrun n’a pas manqué d’exprimer son dégoût et sa déception lors de notre entretien. Mais il ne perd pas espoir pour autant.
Il évoque notamment la possibilité de racheter les actifs restants de l’entreprise pour relancer une nouvelle activité, peut-être avec un nouveau positionnement ou une taille réduite. Quoi qu’il en soit, cette faillite est une leçon à retenir pour tous ceux qui se lancent dans l’aventure du vélo électrique.
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