Les Jeux Olympiques de Paris en 2024 représentent un immense défi d’organisation et de sécurité. Pour assurer cette dernière, l’adoption de la vidéosurveillance algorithmique a été prévue pour détecter automatiquement les faits et gestes potentiellement à risques. Toutefois, cette technologie suscite des inquiétudes quant aux libertés publiques.
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L’intelligence artificielle au service de la sécurité
Cette technologie de vidéosurveillance par intelligence artificielle (IA) doit permettre de surveiller plus efficacement les zones sensibles comme les stades et leurs abords, les infrastructures ou encore les lieux publics afin de prévenir tout incident lors des JO 2024. Il s’agit d’une opportunité unique pour étudier l’efficacité de ces dispositifs avant, peut-être, de les étendre à toute la France de façon permanente après l’événement.
Pas de reconnaissance faciale pour le moment
Si l’utilisation de la vidéosurveillance algorithmique soulève déjà des questions quant aux atteintes aux libertés individuelles, il faut préciser que la reconnaissance faciale ne sera pas mise en place pour les JO 2024, une fonction qui serait par ailleurs interdite en France. En effet, la police nationale utiliserait depuis 2015, dans plusieurs départements, un système de vidéosurveillance dont certaines fonctions, comme la reconnaissance faciale, sont pourtant interdites en France.
Une régulation nécessaire et des contrôles à venir
Il apparaît crucial de réguler l’utilisation de ces dispositifs de surveillance pour protéger les citoyens sans entraver leurs libertés. La Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL) a annoncé une procédure de contrôle vis-à-vis du ministère de l’Intérieur suite à la publication d’une enquête journalistique informant d’une possible utilisation par la police nationale d’un logiciel de vidéosurveillance édité par Briefcam.
Les Jeux Olympiques de Paris, prévus pour 2024, représentent un défi colossal en termes d’organisation et de sécurité. Dans ce contexte, l’adoption de la vidéosurveillance algorithmique est envisagée comme un moyen d’améliorer la surveillance des zones à risque, telles que les stades et leurs environs, les infrastructures clés et les espaces publics.
Complotiste : "T'as vu. Ils vont utiliser la reconnaissance faciale pendant les JO de Paris"
Normie : "Ben oui. C'est normal. T'as vu le flux de visiteurs qu'ils vont gérer ?"
Complotiste : "Ca continuera après"
Normie : "Oh la la. T'es chiant à voir le mal partout !"
BFM : pic.twitter.com/HVnyjBbdhQ— AuBonTouiteFrançais 🍾🍾🍾 (@VictorSinclair3) December 4, 2023
Quel avenir pour la vidéosurveillance algorithmique après les JO 2024 ?
Si la technologie de vidéosurveillance par IA doit être mise en place durant les JO de Paris en 2024, son expérimentation est censée cesser fin mars 2025. Cependant, une prolongation de cette période d’essai semble envisageable selon le gouvernement.
Une possible extension à l’ensemble du territoire français
La Ministre des Sports a récemment évoqué l’éventualité d’étendre la vidéosurveillance algorithmique à toute la France après le déroulement des Jeux Olympiques, suscitant ainsi des interrogations sur la pérennité de ce dispositif et ses impacts sur les libertés publiques.
Il sera donc crucial de suivre l’évolution de ces technologies et leur encadrement légal afin de préserver un juste équilibre entre sécurité et respect de la vie privée des citoyens français. La question de l’utilisation de la reconnaissance faciale reste également ouverte et pourrait susciter de nombreux débats dans les prochaines années.
Antoine Blondain, diplômé de l’Institut de Journalisme Bordeaux Aquitaine (IJBA), une institution qui sert de creuset aux journalistes prometteurs en France. Aujourd’hui, je suis rédacteur, auteur, et journaliste pour le site web journalpremiereedition.com, où je couvre une variété de sujets qui englobent les domaines politiques, culturels et sociaux.
Ma passion pour le journalisme a vu le jour durant mes années de formation à l’IJBA, où j’ai acquis non seulement les compétences techniques nécessaires pour exercer ce métier, mais aussi une éthique professionnelle rigoureuse. L’institut m’a offert un environnement propice pour comprendre les mécanismes complexes qui régissent les médias et la communication en général. Bonne lecture!