La fiscalité locale en France connaît une évolution importante avec une hausse consécutive de la taxe foncière. Après une augmentation de 7,1 % en 2023, une nouvelle hausse de 3,9 % est prévue pour 2024. Cette tendance impacte directement les propriétaires fonciers et soulève des questions sur les dispositifs mis en place pour alléger cette charge fiscale.
Sommaire
Les raisons de l’augmentation de la taxe foncière
Plusieurs facteurs expliquent cette hausse continue de la taxe foncière, notamment la nécessité pour les collectivités locales de financer leurs dépenses et d’assumer leurs responsabilités en matière d’aménagement du territoire, de développement économique et de services publics locaux.
Sans oublier la suppression progressive de la taxe d’habitation pour les résidences principales, qui a entraîné un manque pour certaines collectivités locales, compensé partiellement par une hausse de la taxe foncière. Notons également la revalorisation régulière des valeurs locatives cadastrales, base de calcul de la taxe foncière, qui suit l’évolution des prix de l’immobilier.
Les conséquences pour les propriétaires fonciers
Face à cette augmentation cumulative alarmante de la taxe foncière, les propriétaires doivent s’adapter pour préserver leur pouvoir d’achat et leur capacité d’investissement immobilier. Outre les conséquences directes sur leur budget, cette hausse peut également avoir des répercussions sur la rentabilité de leurs investissements locatifs ou sur la valeur de leur patrimoine.
Les solutions pour alléger la facture fiscale
Face à cette situation, les propriétaires doivent connaître les critères et dispositifs qui permettent d’éviter ou de réduire la taxe foncière. En voici un aperçu :
- Le dégrèvement : dans certaines situations, les propriétaires peuvent bénéficier d’un dégrèvement total ou partiel de la taxe foncière. Il s’agit notamment des personnes âgées de plus de 65 ans, des personnes en situation de handicap ou encore des agriculteurs confrontés à une baisse substantielle de leurs revenus.
- Les exonérations temporaires : pour certains biens immobiliers neufs ou fortement réhabilités, une exonération temporaire peut être accordée pendant une durée variable selon les communes et les conditions fixées par celles-ci.
- Les abattements spécifiques : des abattements sont prévus pour certains types de biens ou de propriétaires, tels que les logements sociaux, les établissements industriels ou encore les organismes sans but lucratif.
- La contestation de la valeur locative cadastrale : les propriétaires peuvent contester la valeur locative de leur bien s’ils estiment qu’elle est trop élevée. Cette démarche doit être effectuée auprès des services fiscaux dans un délai précis.
Les répercussions sur l’économie et la politique locale
L’augmentation de la taxe foncière en 2024 a également des conséquences économiques et politiques. Elle pèse sur le pouvoir d’achat des ménages, qui doivent assumer cette charge fiscale supplémentaire et adapter leur budget en conséquence.
Elle incite également les collectivités locales à revoir leurs priorités en matière de dépenses et d’investissement, ainsi qu’à chercher de nouvelles sources de financement. Et elle interpelle les élus locaux et les responsables politiques nationaux sur la nécessité de repenser la fiscalité locale et de trouver des solutions pour limiter l’impact de cette hausse sur les propriétaires fonciers.
L’augmentation de la taxe foncière en 2024 représente un enjeu majeur pour les propriétaires fonciers, les collectivités locales et l’économie française. Désormais, se mobiliser est fondamental pour trouver des solutions permettant d’alléger cette charge fiscale et de soutenir le développement du secteur immobilier et de nos territoires.
Antoine Blondain, diplômé de l’Institut de Journalisme Bordeaux Aquitaine (IJBA), une institution qui sert de creuset aux journalistes prometteurs en France. Aujourd’hui, je suis rédacteur, auteur, et journaliste pour le site web journalpremiereedition.com, où je couvre une variété de sujets qui englobent les domaines politiques, culturels et sociaux.
Ma passion pour le journalisme a vu le jour durant mes années de formation à l’IJBA, où j’ai acquis non seulement les compétences techniques nécessaires pour exercer ce métier, mais aussi une éthique professionnelle rigoureuse. L’institut m’a offert un environnement propice pour comprendre les mécanismes complexes qui régissent les médias et la communication en général. Bonne lecture!